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samedi 31 mai 2008

Les jardins soupirants

Et comme tout peut s'inverser d'un instant à l'autre, je dis à Lily, car qu'il n'écrive pas, que Blum n'écrive pas, est presque devenu une sorte de bienveillance, comme la chaleur qui m'entoure quand je pénètre dans la pièce, le premier feu allumé dans la cheminée verte, ou un simple feu qui prend dans la cheminée, un bois tendre ou les bras pleins de tendresse de Blum, et je m'éveille de cette sieste avec les mots PAYSAGE DE BAISERS, et luisant devant moi un tissu de feuillage de lancettes vertes, etc...


Brütt ou les jardins soupirants - Friederike Mayröcker

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