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vendredi 17 mars 2017

Abstraction géométrique

En toutes cultures, en tous temps et en tous lieux, la géométrie a été un des support premier de l'architecture et de l'image, donc de la beauté. On peut citer les canons permettant de réaliser des dessins préparatoires pour les murales et les sculptures dans l'antiquité grecque et égyptienne ou même indienne et méso-américaine, mais également le nombre d'or qui semble être le nombre secret du développement de toutes les formes organiques du vivant ! La géométrie peut également exister seule, pour et par elle-même, car déjà dans les grottes préhistoriques on peut voir apparaître certains dessins géométriques de grilles, de lignes et de systèmes de points harmonieusement organisés. Pour ma part, je suis fasciné et j'aime beaucoup travailler avec les patterns, qui sont en fait des motifs répétés à l'infini et que l'on peut trouver sur de nombreuses poteries, vêtements, tatouages, dans toutes les époques et dans toutes les cultures. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ces motifs ne sont pas seulement décoratifs, mais ils représentent pour la plupart du temps, des concepts, des symboles, des idées, en fait tout un système syncrétique cohérent permettant à l'humain de se situer socialement parmi ses semblables, mais également dans le grand Univers. J'apprécie particulièrement tous les yantras géométriques hindous qui sont des système symboliques complexes, à la fois d'une beauté et d'une simplicité infinies mais dont il se dégage également une sensualité, une pureté et un érotisme cosmique transcendantal. Ils représentent par exemple dix triangles incarnant la force de destruction-création de la déesse Kali, c'est toujours l'union des symboles féminins (triangles portés vers le bas) avec les symboles masculins (point, ou triangles portés vers le haut). Il sont donc l'illustration même de l'interpénétration du vivant, du moment de la création de la vie, du monde et de toute entité vivante... l'origine du big bang ou le point Bindu - JEAN-PIERRE SERGENT - Artiste

mardi 10 mai 2016

Pierre Soulage - En bleu et noir...!


"Une peinture est un tout organisé. Un ensemble de formes (lignes, surfaces colorées...) sur lequel viennent se faire et se défaire les sens qu'on lui prête. Le contenu ce cet ensemble n'est pas un équivalent d'émotion, de sensation, il vit de lui même. Ces relations entre les formes sont un transfert de relations de l'univers à une autre signification. Dans ce qu'elle a d'essentiel la peinture est une humanisation du monde." Pierre Soulage

lundi 9 mai 2016

Le Buffle...


Balthasar Burkhard
Le Buffle, 1997
photographie noir-blanc contrecollée sur aluminium

Le Buffle fait partie d’une série élaborée à la fin des années 90, où, d’une ménagerie de cirque à l’autre, Burkhard entreprend d’en immortaliser les plus beaux spécimens. D’une image à l’autre (lion, zèbre, puma, chameau, cochon laineux, cheval frison…), on retrouve le même protocole de prise de vue : l’animal est photographié en entier, de profil, sur le terrain sablonneux typique des ménageries, devant une large bâche tendue ; le tirage noir-blanc présente l’animal en taille réelle. Le dispositif rappelle les campagnes des premiers photographes ambulants, proposant leurs services et leur décor au quidam impressionné, posture calibrée, temps de pose interminable. Ici, le projet paraît paradoxal, tant l’animal semble figé dans une pose artificielle, comme pour ressembler à l’image idéale, trop explicite, qu’on s’en ferait ; portraits mélancoliques d’une espèce en voie de disparition, vestiges d’une animalité trop maîtrisée, qui en perdant de sa sauvagerie, perdrait un peu de l’essence même de sa vie. La photographie elle-même s’y voit épinglée, dans ce qu’elle a d’artifice, dans son rapport complexe au temps et à la vie, dans son rêve impossible de dire et de conserver l’éphémère. (ABLB)

lundi 9 décembre 2013

Le coeur à l'ouvrage...

"Je veux apprendre de plus en plus à voir la beauté des choses dans leur nécessité, et devenir ainsi un de ceux qui rendent les choses belles." NIETZSCHE
§
"L'oeuvre la plus grandiose s'accomplit nécessairement par de menus actes." Proverbe Taoïste
§
"Changement de domestique. Le balai est accroché à une autre place" Yokoy Yayù

jeudi 27 décembre 2012


Je veux entendre le vent dans les tilleuls la
fenêtre ouverte en été
Sentir le parfum séminal de ses fleurs

*
Je veux sentir le soleil sur ma peau, la lumière dans mon âme.

*
Je veux la brise et la bise, la pluie et l'ondée,
la brume et le brouillard sur mon visage

Michel Onfray - Le recours aux forêts

samedi 29 septembre 2012

Ecouter le vent...!



Pour écouter le vent, il faut faire taire les machines...
ou plutôt qu' il n' y ai pas de machine du tout...!
Augustin Berque, Géographe et orientaliste...!

Choses qui n' offrent rien d' extraordinaire au regard, et qui prennent une importance exagérée quand on écrit leur nom en caractères Chinois...!

pe03
La fraise
La fleur d'un jour
Le lotus épineux
La noix
Un professeur de style
Le myrte rouge
Pour l'oseille sauvage,
l'impression qu'on ressent est encore plus forte, sans doute parce que l'on écrit le nom de cette plante comme s'il s'agissait de la canne du tigre. Ce dernier a, cependant, une figure à pouvoir se passer de canne !
Sei shônagon - Notes de chevet

mercredi 28 décembre 2011

mercredi 18 mai 2011

Jours de printemps...!


Shunran no hana toris

Je cueille des fleurs d'orchis au printemps
Et les jette
Dans les nuages.

Dakotsu IIDA