Il poétise le monde, le musicalise et le refaçonne en créant des universels d’imagination. Il le jardine et le paysage, il le sculpte et le peint, il l’architecture et le chorégraphie. Nous sommes tous, à des degrés divers, des « acteurs esthétiques » qui prenons le risque de nous perdre dans l’altérité à laquelle nous nous exposons et construisons à partir d’elle de nouveaux types de « réels », imprégnés de savoir et d’imagination.
D’un même mouvement, l’acte esthétique sauvegarde le monde, crée un lien substantiel entre les hommes et permet d’échapper au double piège du narcissisme et de la mélancolie.
D’un même mouvement, l’acte esthétique sauvegarde le monde, crée un lien substantiel entre les hommes et permet d’échapper au double piège du narcissisme et de la mélancolie.
L'auteur : Baldine Saint Girons, professeur de Philosophie des XVIIe et XVIIIe siècles à Paris X-Nanterre, a récemment publié Les Monstres du sublime. Hugo, le génie et la montagne (2005), Le Sublime, de l’antiquité à nos jours (2005), Les Marges de la nuit. Pour une autre histoire de la peinture (2006). L'acte esthétique (2008)
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