seul je pars, adieu à la ville.
le gel rend le son de la cloche du Tung lin plus clair l'eau du torrent du Tigre rend la lune plus blanche
un parfum céleste s'élève du vide
une musique céleste résonne continûment
assis paisiblement, dans un calme immuable
mille immense mondes révélés au bout d'un cheveu !
dans la clarté je communie avec l'esprit originel,
ma transmigration au cours d'innombrables âges enfin tranchée
Photo/ Eiline : Paris
texte : Zen Poèmes, Moundarren
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